Durant cette marche dans la ville de Montréal, je me suis attardée particulièrement aux mots que je croisais sur mon chemin, sans concevoir d’images ou de vers précis, et c’est en associant certains mots que je me suis créé des images insolites, c’est-à-dire que je les ais imaginées par moi-même. Ce qui s’est avéré être le plus inspirant pour moi lors de cette déambulation, se sont surtout les passants que j’ai vu dans les rues, leur habillement, leur démarche, leur voix, bref leur singularité. Avant cette activité, je percevais la ville de Montréal comme un lieu essoufflant où tous les gens sont entassés les uns près des autres et où la pauvreté est plus qu’omniprésente, mais avec réflexion, je la perçois maintenant comme un endroit commun où toutes les histoires se croisent et se bousculent. En marchant dans les rues, nous absorbons sans nous en rendre compte des centaines d’images et de mots et je crois que c’est parce qu’elles permettent de réunir tous ces fragments d’imaginaire que les grandes villes s’avèrent être des lieux plus qu’inspirants.
Intéressante cette idée de fragments d'imaginaire de la ville. Et certainement que le langage poétique est propice à la captation de ces morceaux de réel.
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